À l’origine

Lors de ses études de traverso au Conservatoire Royal de Bruxelles, Irène Blanc découvre l’équilibre particulier du second Quadro de Telemann en Sol Majeur, écrit pour une formation originale : la douceur du timbre de la flûte alliée à la finesse de deux violes et d’un clavecin. Cette expérience de musique de chambre lui donne irrépressiblement envie d’explorer les possibilités de la formation, en prêtant ce mélange de timbres si particulier à d’autres oeuvres et d’autres esthétiques.

Son camarade Iori Hayashi, partenaire de musique de chambre durant ses études parisiennes, rejoint l’aventure au clavecin, ainsi qu’Oriane Weyl, violiste mais aussi mandoliniste rencontrée à Bruxelles. Enfin, Kevin Bourdat se joint à l’ensemble à la viole et également au violoncelle.

Ces timbres complémentaires de la mandoline et du violoncelle permettent d’ailleurs à l’ensemble de déployer encore plus d’idées, pour explorer des répertoires et des esthétiques toujours plus riches.

Pourquoi La Vénitienne ?

« La Vénitienne » est le nom d’un portrait peint par l’artiste Mathilde Robert au 19e siècle. Le tableau représente une jeune femme italienne qui incarne par les étoffes, les accessoires et les objets qu’elle porte un mélange libre et créatif d’influences aussi éloignées géographiquement que celles de l’Inde, du Japon et de l’Andalousie.
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Dans cette lignée, notre projet est construit sur une approche curieuse et expérimentale, car en plus d’allier des timbres instrumentaux originaux, nous explorons des pistes musicales moins connues de la période baroque à travers des oeuvres témoignant d’esthétiques géographiques variées.
Notre souhait : alterner entre les répertoires « parisiens » et les musiques d’autres régions de la France – et pourquoi pas même, traverser la Méditerranée à la découverte des héritages musicaux de nos pays voisins.
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